Astérix ne casse pas trois pattes à un canard
Après plusieurs mésaventures qui l'année dernière nous ont découragées d'aller au cinéma, cette fois nous y sommes arrivés sans encombre, pas de problème de voiture, d'horaires, de places rien.
Alors petit commentaire sur notre sortie ciné du week-end : Astérix aux jeux olympiques.
Ce film est divertissant, mais le premier (pour Virginie) et le deuxième (pour Clément) restent meilleurs, là ça devient pour nous un peu du "réchauffé".
Les acteurs nous réservent peu de surprises, chacun pris pour leur registre habituel, Poelvoorde fait du Poelvoorde (mais fait toujours rire Clément dont il reste l'acteur fétiche), Elie Semoun fait du Elie Semoun, Franck Dubosc fait du Franck Dubosc. Stéphane Rousseau quant à lui nous avait habitué à son rôle de macho fier de lui, et là on le découvre bien plus fin, discret et présent à la fois. Depardieu est fidèle à Obelix, Clovis Cornillac campe un Astérix fidèle à la bande dessinée : raisonné et malin.
Quant à Alain Delon, le rôle lui va comme un gant, on ne pouvait pas trouver meilleur César. Alain Delon était fait pour César ou est-ce le contraire?
L'arrivée inattendue au banquet final de guest stars, telles Zidane, Amélie Mauresmo, Tony Parker, dans des rôles complètement anecdotiques, aurait pu être intégrée au fur et à mesure dans le film (comme Schumacher en conducteur de char totalement bien intégré dans l'histoire), afin d'éviter au cinéspectateur de s'apercevoir d'emblée qu'ils sont là pour faire monter le film au box office.
Vous l'aurez compris, nous n'avons pas été conquis, Astérix nous aura diverti un peu an attendant Bienvenu chez les chtis.